Adélaïde, une ville pleine de contrastes

Cinquième ville d’Australie avec 1,3 million d’habitants, Adélaïde est la capitale méridionale du pays. Son peuplement s’accroît à partir de 1836 par l’arrivée de migrants de tout horizon.

Les origines de la ville, non contrôlées

Au départ, l’Australie est colonie britannique. Inhospitalière, elle servait de prison aux ennemis de la Couronne, hormis le Sud qui en 1836, la seule région peuplée d’hommes libres appelés free settlers commencent son développement et lui donnent une identité : celle d’une ville où la liberté prévaut.

Les Britanniques ainsi que d’autres Européens ont été admis dans la communauté et à l’heure actuelle Asiatiques et Indonésiens sont acceptés. Ces apports multiraciaux ont drainé des cultures, et des idées nouvelles qui ont façonné l’identité de la ville et contribué à son développement.

Adélaïde se transforme en permanence avec les infrastructures nouvelles en cours ou projetées. Une économie dynamique lui assure les emplois de sa population liée à son chantier naval. La culture viticole un fleuron de son économie témoigne encore et toujours de la diversité de son peuplement avec les noms des cépages bien français : cabernet, pinot noir… À Adélaïde, les aborigènes travaillent et vivent comme des groupes ethniques. 

Adélaïde, ville de contrastes

Le centre de la ville est le Central Market. Des halles à la française où toutes les nationalités se côtoient et tous les produits sont exposés côte à côte : fruits asiatiques, fromages français ; ou autres… Un centre-ville caractérisé par les quartiers ethniques, chinois italiens… Un maire vietnamien arrivé en bateau qui vérifie la population cosmopolite et mondialisée.

Des vignobles installés à 15 km de la ville pour un dépaysement total nourrissent le contraste. Des vélos à l’européenne partout et l’arbre symbole de la ville un jacaranda accentuent le contraste et les différences.

Au plan architectural, c'est encore plus prononcé. Le mot d’ordre semble être la différence. La ville ressemble à un bric-à-brac où tous ont construit n’importe où n’importe comment. Tous les styles cohabitent : briques rouges, style victorien, puddings de verre et d’acier, églises centenaires… Une imbrication de différentes constructions du centre-ville à la périphérie. Un contraste saisissant avec une librairie centenaire accotée à un musée tout neuf avec pour toile de fond un building moderne. On ne fait pas mieux. Et tout ce que vous regardez suit le même agencement. 

Découvrir Adélaïde

Une idée de la ville est de proposer gratuitement un guide aux touristes. Heureuse initiative pour voir d’autres choses que les contrastes ébahissant. Le South Australian Museum pour connaître l’histoire, la faune et la flore du pays.

Le Sentier des Terres du Parc : promenades à pied ou à vélo le long du parc land trail. Visite de la péninsule Fleurieu pour des achats de produits gastronomiques et une baignade. Des contrastes ébouriffants, mais également des sites inspirants. On peut tout voir à Adélaïde.